Entrevue avec les participants Odrée Laperrière et François Mathieu

À la toute fin de la soirée, nous avons eu la chance d’interroger deux des participants du concert : Odrée Laperrière (présentation d'une oeuvre hors concours) et François Mathieu (à la maîtrise en communication, profil recherche création en média expérimental).

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Leur plus gros défi ?

Pour Odrée Laperrière, il s'agissait surtout d'une contrainte de temps, elle qui n’avait jamais fait beaucoup de son avant de se lancer dans ce projet.

Quant au créateur François Mathieu, il nous avoua que son plus gros défi concernait surtout l’articulation de son œuvre, que tout s’emboîte et se suive de la bonne façon. Il nous expliqua qu’il avait dû faire beaucoup d’expérimentation avant d’arriver au résultat souhaité. Un autre obstacle concernait le lieu d’enregistrement lui-même, qui devait se faire dans une église. Les autorités religieuses n’étant pas tout à fait à l’aise avec la création d’une œuvre aux échos sataniques dans un lieu aussi sacré.

Dans quel domaine se voyaient-ils ?

Odrée nous répondit qu’elle était présentement dans le réseau des maisons de la culture, et qu’elle travaillait surtout pour les médias culturels et plus particulièrement dans le domaine des arts numériques.

Quant à François, il nous affirma souhaiter vivre de ses créations dans le domaine des jeux vidéo, car, ce qui le passionne le plus dans la création sonore, c’est « le feeling du jeu ».

Leur plus grande motivation ?

François nous répondit qu’il appréciait le caractère interactif de ce type de création, qu’il aimait surtout exprimer une ambiance plus qu’une histoire. Les deux participants aimaient aussi l’idée qu’il s’agissait d’un médium démocratique, parce qu’au bout du compte, les codes étaient assez faciles à comprendre et accessibles à plusieurs.

Odrée appréciait également l’idée que la création sonore rejoigne les arts vivants, et que c’était surtout « un art complémentaire ».

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